Description
Cette arme correspond à un des types d’épées qui ont équipé les guerriers Gaulois engagés dans la Guerre des Gaules contre l’invasion romaine (période de la fin de l’indépendance celtique continentale).
C’est la reproduction fidèle de l'épée de Feurs (Loire, tombe S5, à incinération) illustrée en planche 164 de l’ouvrage de Pernet (2010). Des armes du même type ont été retrouvées en plusieurs exemplaires dans les fouilles du site d’Alésia mais aussi sur de nombreux autres sites archéologiques de La Tène D2 (La Tène finale) tels que Ville-sur-Retourne (Ardennes). Ces épées sont nommées d’après leurs fourreaux (à échelles) et appartiennent à un ensemble appelé «variante 3a de Giubiasco ».
Pour notre catalogue, cette épée porte le nom d’un véritable personnage Gaulois du premier siècle avant J.-C., Durnacos, du peuple Allobroge et dont le nom signifie « celui qui a de la poigne ». Mais elle est née d’une demande spécifique de Durnacos Nertomari (président fondateur de l’association de reconstitution gauloise Mediomatrici) et d’une collaboration avec Armae. En effet, avec 25 ans de pratique de la reconstitution historique gauloise, Durnacos souhaitait perfectionner son équipement. C’est désormais chose faite.
Vous l’avez compris, c’est l’arme idéale pour qui souhaite incarner un(e) guerrier(e) Celte contemporain de la Guerre des Gaules. Avec une longueur totale d’environ 80 cm, elle est parfaite pour un fantassin.
Qui sait si Vercingétorix, lui-même, n’a pas utilisé une telle arme ?
Pour en savoir plus :
Lionel Pernet. Armement et auxiliaires gaulois (IIe et Ier siècles avant notre ère). Editions Monique Mergoil, 550 p., 2010.
Lame et fourreau en acier. Poignée et pommeau en bois. Garde en bois avec une cravatte en laiton.
Longueur totale 84cm, lame 66cm. Poids 840g. Poids du fourreau 660g.
